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Sore wa totsuzen, arashi no you ni (2004)

Chotto matte kudasai !!
les dramas du Japon

Sore wa totsuzen, arashi no you ni (2004)

Messagepar Andros » 11 Juin 2010, 18:38

SORE WA TOTSUZEN, ARASHI NO YOU NI
(aussi connu sous le nom de sore wa gnagnagna)
Ce fut soudain, comme une tempête


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Les ptites infos

Titre en japonais : それは、突然、嵐のように…
Audience moyenne : 7.31%
Diffusion : sur TBS, du 14 janvier au 17 mars 2004 le mercredi à 22h

Esumi Makiko : Ogawa Kozue
Yamashita Tomohisa : Fukazawa Takuma
Yanagiba Toshiro : Ogawa Hideo
(+ Hayase Haruka : Saho)

Pratique

Le télécharger en français : mangas-arigatou
En raw sur le fofo : mais pour l'instant ya pas
Chanson du générique : Masshiro by Oda Kazumasa

Résumé rapidos

Kozue est une jeune femme au foyer, qui mène avec son mari Hideo une vie heureuse et paisible, bien qu'un peu désoeuvrée. Le couple habite chez ses parents, fleuristes, qu'elle aide à la boutique.
Mais le bonheur est-il vraiment si simple? Comment réagir face à cette sensation de manque qui l'anime parfois?
Alors qu'elle a décidé de reprendre une activité professionelle, elle rencontre un beau jour un jeune danseur, Takuma, lycéen décalé qui semble enfoncé dans une profonde tristesse. Ils vont peu à peu lier connaissance... mais quel est ce sentiment qui surgit en elle?

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Pourquoi le regarder?

(sorry j'ai blablaté u_u)
*captures quand les torrents se seront débloqués de là où ils stagnent depuis des mois, donc jamais? hum*

Oui, au premier abord, on est bien d'accord, rien ne semble très attirant dans ce drama. Le thème a déjà été visité et revisité des milliers de fois (Kimi wa petto, Sapuri, Majo no Youken, Anego...) : relation avec une femme plus âgée, gnagnagna, merci bien on connait la chanson.

Là ou Sore wa totsuzen se distingue, c'est par la présence de Yamapi par son côté réaliste et doux-amer. Quelque chose dans la réalistation, les images, l'impression qu'il dégage lui donne un côté vraiment ordinaire, et de cette apparente normalité naît une mélancolie inattendue.
La normalité pourrait en effet être un thème majeur du drama, une normalité que les deux protagonistes combattent sans pouvoir y échapper. Normalité qui se traduit par des normes sociales et affectives concrètes : Kozue est mariée, ancrée dans un cercle social bien défini par son mari et sa famille. Le regard de l'autre compte énormément dans ce genre de dramas (et qui sait combien il est important dans la société japonaise), et le mieux celui-ci est établi, le mieux le spectateur va ressentir la contrainte et l'impossibilité de la relation. Ici, bien que les personnages secondaires ne soient pas très fouillés, ni développés (et surtout plutôt ennuyeux), leur présence est efficace et réussit à enfermer Kozue dans un carcan de devoirs et de bienséance. Sans oublier que la différence d'âge, de statut, de tout entre elle et Takuma est très visible.

Les deux protagonistes sont tous les deux à l'écart de cette société qui pourtant pèse tellement sur eux, rebelles à leur façon, déçus par leur entourage et par la tournure que prend leur vie.
La différence, c'est que Kozue elle est totalement plongée dans cette "normalité" que Takuma cherche à tout prix à éviter. Lui ne connait pas encore la "vie adulte", cette vie qu'il refuse dans un élan adolescent passionné et presque enfantin. Elle y est totalement engoncée, et commence à en ressentir pleinement les effets. Vivre ne devrait-il pas signifier plus? Comment se satisfaire de cette monotonie, de cette simplicité?
Takuma va représenter la bouffée d'air, la tentation, la concrétisation de ce qu'elle ressentait déjà au fond d'elle, mais servi sur un beau plateau de jeunesse, de cynisme et de désespoir, d'autant plus tentant qu'il s'élève contre tout ce dont Kozue commence à douter.
Kozue pour lui va être une figure adulte (dont il manque singulièrement) mais qui est restée très innocente, un soutien désintéressé, une présence tendre et non moralisatrice, surtout franche, tangible (...ou pas xD), qui révèle ses faiblesses et n'essaie pas de l'emballer par des beaux discours.
Tous les deux traversent un épisode de crise dans leur existence, crise qui la remet en cause et que leur rencontre va cristalliser. Bien sûr, leur attirance mutuelle garde aussi un côté inexplicable, car le coeur à ses raisons que la raison ignore... et qui gagnera à la fin? le coeur ? la raison ?

Ceci dit, le drama n'échappe pas au drama. On a les situations clichés, les personnages exaspérants, un peu de tragique qui serre le coeur pour le pauvre Takuma (je vous dirai pas pourquoi gnéhéhéhé), les nombreux passages très lents où on se meurt quelque peu d'ennui (mais qui traduisent aussi parfaitement l'ennui même de la vie de Kozue, donc un ennui productif), et la paralysie affective de rigueur (qui a cependant sa beauté propre).
En outre le personnage de Takuma est bien rigolo avec ses répliques décalées, l'héroïne bien que pas très indépendante est dégourdie, pas potiche pour un sou ; et ce qui ne gâche rien, je sais pas vous mais je trouve que c'est la relation amoureuse dramateuse yamapinienne qui marche le mieux, Buzzer Beat mis à part. Quelque chose passe bien entre les deux acteurs, ce quelque chose qu'on a pas du tout avec Masami ou même Maki, et qui fait qu'on y croit. Enfin moi j'y crois en tout cas xD

Bon quand même, c'est lent, plein de maladresses, quelques retournements pénibles (enfin je pense à l'apparition d'un personnage vers la fin)... mais ça vaut le coup quand même si vous vous attendez pas à du suspense terrifiant et des embrassades passionnées.

Relativement à la fin que quasi tout le monde déteste parce que je sais pas m'arrêter :

Spoiler: Afficher
Cette fin n'est pas totalement naze je trouve. Chacun des deux personnages a appris quelque chose de cette relation qui l'a aidé à traverser un moment difficile de sa vie.
Takuma lui a tout simplement appris à accepter la vie, à sortir du refus idéaliste dans lequel il s'enfermait. C'est grâce à Kozue qu'il surmonte son incapacité à danser et sa maladie, et devient par là adulte.
Pour Kozue,en cédant à l'appel de la passion et de la fraîcheur de Takuma, elle réalise finalement combien sa vie et sa famille sont importantes pour elle.
Et oui, les deux personnages obéissent en définitive aux lois de la société, et rejoignent les rangs de cette "normalité" à laquelle ils cherchaient tellement à échapper, mais c'est là que le drama trouve sa force, également : pessimisme, réalisme? Peut-on réellement vivre en marge de la société? Savoir se contenter de la simplicité de sa vie n'est-il pas une marque de sagesse et de maturité?
... oui ok moi aussi je voulais qu'ils s'embrassent au moins une fois quoi, et puis que Kozue plaque tout pour le pauvre Takuma qui quand même ne ressort pas très gagnant de toute cette affaire le pauvre chou ♥ ;_;


Et vous vous en avez pensé quoi? :coucou:
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Re: Sore wa totsuzen, arashi no you ni (2004)

Messagepar yunalesca » 21 Juin 2010, 23:09

Hahaha alors moi j'ai détesté Pi dans ce drama, enfin.... j'ai détesté son personnage en tout cas.

Spoiler: Afficher
Noooon j'avais trop pité pour le mari, il faisait tout pour elle, et elle, elle le "trompe" ou presque pour un gamin >.< qu'elle connait a peine de la rue. Aaaaaah serte, j'ai aimé le drama (ou pas, je ne sais vraiment pas) mais j'ai vraiment détesté les deux personnages principaux. Enfin voilà, c'était mon petit coup de gueule du drama, parce que ca m'est vraiment resté en y repensant loool. Pauvre mari, jusqu'à la fin j'ai espéré qu'elle se tourne enfin vers lui >.<... et voilà comment ca se termine, pour finir...
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